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au pays des bastides

Bastide de Lalinde
Bastide anglaise, fondée au XIIIème par Henri III d’Angleterre. La charte de fondation de la ville, octroyant des libertés et des privilèges aux futurs habitants, fut toutefois dressée à Londres le 26 juin 1267, par le prince Edouard, fils ainé d’Henri III.
De la ville forte qu’elle fut jadis, il ne reste que quelques vestiges : des remparts côté rivière, la porte principale dite porte de Bergerac, et une porte remblayée, près du pont, appelée porte de Saint-Front.
L’intérieur de la ville a gardé l’aspect régulier du tracé des bastides, avec des rues perpendiculaires, une place centrale et une halle du XIXème qui a remplacé l’ancienne halle du XVème siècle.
Lalinde tient son charme de sa position en bordure de la rivière Dordogne. Le canal de dérivation et son bassin, agrémentent le côté nord de la ville et permettent aux marcheurs de faire de longues randonnées sur les chemins de halage.
Animée autrefois par le trafic de la batellerie entre l’Auvergne et Bordeaux, la ville a gardé sa vocation de ville de passage et de halte sur l’axe de communication entre Bergerac et Sarlat. Situation géographique qui fait de Lalinde une ville vivante, riante et très commerçante.
Le canal de Lalinde
Pour faciliter la navigation sur la Dordogne, axe de communication privilégié du Périgord méridional depuis le Haut Moyen Age, le canal de Lalinde fut creusé de 1838 à 1843 entre Mauzac et Tuilières. Tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d’éclusiers et en particulier l’escalier de Tuilières furent construits.
Mais avec l’arrivée du chemin de fer et des routes, le transport de marchandises par voie fluviale déclina et le canal devint désuet. Il est aujourd’hui en cours de valorisation. Il est un lieu de pêche et de promenade très prisé.
L’ancienne maison de L’écluse à Lalinde est le point de départ de randonnées VTT et pédestres sur près de 200 km de sentiers balisés. Les différents parcours permettent de découvrir le Pays Lindois.
La rivière Dordogne
Précisions étymologiques – les noms anciens de la Dordogne sont :
Duranius : Sidoine Appolinaire. Ve siècle.
Duronnia : Grégoire de Tours. VIe siècle.
Dornonia en 759.
Flavius Dordoniae. 889.
Dordonha 1281.
La forme Dordogne n’apparait qu’au XVIIe siècle,
Contrairement à ce qui est dit dans le film ci-dessous, la Dogne n’existe pas. La Dore oui.
Cette fausse étymologie se trouve malheureusement sur Wikipédia.
Mais depuis de nombreuses années, les étymologiste savent très bien que la Dordogne formée de la Dore et de la Dogne est une absurdité qui date du XIXe siècle époque où les études étymologiques n’existaient pas encore. Dans cette matière on ne doit s’en tenir qu’aux textes anciens, et la forme ancienne est Duranius, Nom qui vient d’un radical préceltique dora dont les variantes Dor, Dur, Dro, Dru, (rapide) se retrouvent dans le nom de nombreuses rivières de France: Drônne, Drop, Durance, et même le Douro en Espagne. Pour la Dordogne s’y est ajouté le suffixe onia, forme latine dérivée d’une racine préceltique unna, eau. En fait la Dordogne c’est l’eau rapide. De la forme originelle Dro, vient probablement le verbe français droper : courir rapidement.
